Dans le premier épisode, les ados voulaient sortir ensemble. Ici, ils grandissent et passent au stade supérieur, et c’est ce qui va porter Vic durant tout le film. Elle veut coucher, mais pas avec n’importe qui ni n’importe comment. On s’amuse à voir ces ados dont on a connu les préoccupations. La séquence où la mère, Brigitte Fossey, découvre que sa fille a des formes et grandit est assez touchante, car cela la renvoie à un temps qui passe et que l’on ne contrôle pas. Le titre est assez.

Si le charme (déjà léger) du premier volet s'est un peu dissipé, cette suite n'est toutefois pas déshonorante. Alors c'est vrai qu'il faudra se coltiner ce nouveau copain pas très intéressant voire un peu gonflant, tout ceci paraissant souvent bien superficiel, surtout lorsqu'on découvre que les émois d'une jeune fille sont moins touchants à 16 ans qu'à 13, mais bon. Cela a beau être un peu longuet et pas toujours subtil, l'écriture de Danièle Thompson limite la casse et on a tout de même.

Le genre de films qui détend en période de révision. Bon par contre, ça manque cruellement de sexe. Scènes de sexe manquées : - engueulades papa/maman = sexe de réconciliation - "mon petit copain est trop fort il défonce la porte" = sexe d'admiration - je me déguise en prostituée = sexe tout court - je te largue pour sophie marceau = sexe de séparation - papa et maman courent sur le sable =.

Une suite sympathique de la boum. On suit toujours les aventures amoureuses de Vic avec plaisir, sinon,rien de nouveau à signaler, si ce n'est que Sophie Marceau a perdu de son naturel qui était fort appréciable lors du premier volet.

D'après mes souvenirs, qui commencent à dater quelque peu, le premier volet de "La boum" reste un témoignage sympathique d'une époque révolue, celle du virage entre la fin des seventies et le début des années 80. Du coup, n'ayant jamais vu la suite de ce grand succès populaire, je me suis laissé tenter par "La boum 2", dans l'espoir, modeste, d'effectuer un joli voyage.

Nous avions prévu de voir tout autre chose, mais c'était le soir de l'embrasement de Notre-Dame et nous étions tellement abattus qu'il était impossible de se concentrer sur quelque chose. Du coup, comme on avait vu le premier la veille, l'enchainement était parfait. Le film est moins bien que le premier, mais le charme opère toujours, pour les mêmes raisons que celles évoquées pour le premier.

On revient enchanté de la première boum chez Vic, et on tremble découvrant cette seconde. Musique ringarde, le petit copain de Vic est trop minet et son amie Pénélope commence à sérieusement la ramener avec ses pseudo-conquêtes. Deux étoiles pour Sophie Marceau.