Aujourd'hui c'est une émission spéciale que nous vous proposons, nous avons rencontré une famille survivante d'un cauchemar qui a frappé notre beau pays, et le plus fou c'est qu'ils ont eu un enfant pendant cette période horrible ! Comment ont-ils survécu ? Pourquoi faire un enfant dans cette situation ? Et comment accoucher sans crier ? Toutes ces questions trouveront réponses nous vous le garantissons ! En exclusivité chez TELLEMENT VRAI découvrez la famille qui vit.

Le film était projeté dans une de ces salles Dolby ultra moderne qui au prix d'un supplément de quelques euros vous "offre" les éléments de confort apparemment indispensables au spectateur du 21ème siècle : du son en trois D pour se croire au cœur du film, un repose-jambes pour se croire dans son lit et surtout, surtout, une tablette pour y poser tout ce qu'on compte ingurgiter : sodas et sucreries en tous genres..

"Sans un Bruit" ("A Quiet Place" dans sa version originale, soit un titre plus pertinent car plus paradoxal et donc menaçant) avait tout ou presque pour devenir un classique de la SF et de terreur, un marqueur de son époque comme, disons, "Alien" le fut pour ma génération qui eut la chance de le voir en salle à sa sortie : un excellent sujet - la menace mortelle.

Sûr que j'ai passé un bon moment devant Sans un Bruit. Que le high concept était formidable et que la tension était au rendez-vous. Oui mais. Pas sûr cependant qu'il mérite la hype actuelle qui le porte. Tant mieux pour lui et pour le genre, après tout : si cela pouvait faire que ce dernier sorte de la confidentialité quasi.

Globalement, il y a deux façons d'aborder a quiet place. Être happé par l'originalité du thème et pénétrer le climat anxiogène généré par une absence quasi totale de bruit. Ou bien tiquer sur une série de détails qui irritent, et déplorer une nouvelle très bonne idée de départ désastreusement exploitée. Si vous vous placez dans cette deuxième catégorie, assez rapidement, une.

"A quiet place" = "Sans bruit" (titre français) Si vous ne l’avez pas vu, continuez comme ça. Encensé par le public et la presse, ne vous y trompez pas, c’est du vide. Le réalisateur a « oublié » de créer la proximité entre ses personnages et le spectateur, en leur insufflant ne serait-ce qu'une once de personnalité. Ils sont creux (et cons comme la lune, qui plus est). Du.

J'ai beaucoup hésité avant d'aller voir ce film, me disant que mon entrain à m'y précipiter n'étant pas gigantesque, j'attendrais peut-être de le mater dans quelques mois les fesses dans le canapé. Mais profitant d'une avant-première, ma curiosité à vivre l'expérience du silence en salle l'a emporté. Et ce fut en effet une réelle expérience : j'ai eu la chance de tomber sur un public.